jeudi 3 janvier 2013

Le trois Janvier 1953

Nous allions Pierre et moi,dans les premiers flocons de neige,sceller notre union devant Monsieur le Maire

Soixante ans ont passé

Mes chers amis
Il a planté plus d'un saule
Que leur ombre soit légère
A la terre où il s'est endormi



réminiscence :
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ;
La pâleur m’en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
(Alfred de Musset)




 

4 commentaires:

  1. Je pense bien à vous deux en ce jour anniversaire.

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  2. merci Jean Claude; je viens de lire le texte de Jean Giono "l'homme qui plantait des arbres" que je ne connaissais pas. Petite humidité aux yeux. Et retrouvé dans mes textes-mémoire (1988) :

    « A Manosque nous avons trouvé la demeure de Jean Giono. Sa propre fille cadette nous tend la main, puis nous guide à travers une maison modeste, vers la chambre du premier étage encombrée de livres et de souvenirs. Lui n’a pas parcouru le monde. Il n’a voulu que cette Provence pour sienne, chaude, âpre, toute de lumière et d’incendie.
    ‘‘Incendie de forêt.’’ Giono, tu m’avais offert un bien joli texte autrefois quand j’avais eu à faire mes preuves d’enseignante. Mais que peux-tu faire maintenant de mon souvenir ému ? Merci quand même.
    Depuis dix sept ans tes héritiers fouillent tes papiers inédits, donnent à voir tes petits porte-plume sergent major, les lettres noires de ton écriture soignée sur des feuillets ivoire……… »


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  3. C'est très touchant, une bonne pensée pour vous. Bises.

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